Le service du Contrôle judiciaire de l'AAPé (Association d'Aide Pénale) recherche des bénévoles pour ses missions de CONTRÔLE JUDICIAIRE SOCIO-EDUCATIF.
Le contrôle judiciaire (CJ) est imposé par un juge. Il permet ainsi à des personnes inculpées , d'éviter la détention provisoire avant leur procès sous condition de respecter des obligations et notamment de venir tous les mois à l'AAPé. Pendant cette période, le justiciable est suivi par un "contrôleur judiciaire" (salarié ou bénévole) qui s'assure du respect de ses obligations, mais surtout veille à ce que la personne mène une réflexion sur sa confrontation à la justice, aux raisons qui l'ont mené du côté de l'illégalité. L'idée est de faire émerger chez lui une envie de changer, de se reprendre en main, d'éviter la récidive!
Tous les six mois le contrôleur judiciaire fait un rapport au magistrat pour le tenir au courant de l'évolution de la mesure. Il fera un rapport plus complet en vue de l'audience.
La fréquence des rencontres est mensuelle. Un bénévole a environ une dizaine de dossiers en suivi.
- Bonne organisation personnelle (suivi des rendez-vous, et des rapports). Le bénévole est en autonomie sur ces questions.
- Des compétences relationnelles pour les entretiens avec les personnes contrôlées : écoute active, maîtrise de soi, gestion des émotions (fusion/dégout), communication non-violente, empathie, tolérance et respect.
- Des compétences rédactionnelles pour les rapports : esprit de synthèse, aisance rédactionnelle, orthographe et syntaxe impeccables.
- Une capacité de recul, de remise en question personnelle, de relecture de sa pratique.
- une aptitude à savoir utiliser Word et Excel sera appréciée.
Chargée de la mise en œuvre de mesures socio-judiciaires, l’Association d’Aide Pénale est agréée par la Cour d’Appel de Paris, les Tribunaux Judiciaires de Paris et de Créteil, la Protection Judiciaire de la Jeunesse et la Préfecture de Police de Paris.
Créée en 1978 pour prendre en charge le contrôle judiciaire socio-éducatif, l’association a vu ses missions s’élargir à la médiation pénale (1990), à la réparation pénale pour les mineurs (1993), à l’organisation de stages “polices” de sensibilisation à la violence pour les mineurs (2011), aux stages de responsabilité parentale (2012), et enfin aux stages pour mineurs liés à des infractions aux stupéfiants (2021) .